La seconde épreuve du Championnat de France de Superkart se déroule sur le Circuit de Dijon-Prenois du 5 au 7 juillet. Elle complète le programme du TTE (Mitjet1300, Free Racing, etc.). C’est le retour de la discipline sur le rapide circuit Bourguignon absent du calendrier depuis 2019.
La première compétition a été un franc succès avec un plateau international réputé comprenant des nouveaux entrants ou des retours déjà compétitifs. Le nombre d’engagés sera également en hausse à Dijon avec comme autre point positif, un certain renouvellement du peloton.
Les favoris :
La confrontation pour la victoire devrait impliquer les deux derniers Champions de France favoris annoncés dès Magny-Cours. Richard Van de Nes (Anderson/VM), premier Néerlandais à conquérir ce titre en 2023 mais peu en verve en Nièvre et qui découvrira le tracé et Julien Goullancourt (Anderson/DEA) son prédécesseur. Ce dernier a pris l’ascendant en cumulant les podiums lors de leur premier match. Outre leur vélocité et leur préparation, les deux protagonistes affichent une forte fiabilité. Il est probable qu’ils devront composer avec l’Allemand Andréas Jost (Anderson/VM), Champion de France 2018, de retour après deux saisons d’absence et ancien vainqueur à Dijon. Ce dernier n’était pas encore au point lors de la première manche mais dès qu’il trouvera ses réglages adéquates, il devrait vitre démontrer sa vitesse et se mêler à la gagne.
Les ousiders probables :
Il faudra surveiller Thibault Gassin (MSKart/VM) un pilote certes « Rookie » mais qui dès son introduction a performé. Ancien champion de France en Karting traditionnel, fils d’une légende du Superkart. L’expérience aidant, il est attendu pour dynamiser le peloton. Il est déjà 4è au Championnat 2024 mais second des présents. Le Team Karting Paradise (Tous en Anderson/VM) couve la plus importante délégation, dans ses rangs, on comptera notamment sur les habitués de l’équipe comme le Colombien Jaime Zuleta de multiple fois podium et très souvent meilleur « Gentleman » ou le Néerlandais Léo Kurstjens qui ne se laisse jamais perturber. Morgan Valverde également sous l’auvent de retour dans la discipline après une longue abstinence a été très déçu de sa reprise mais s’il peut compter sur un matériel fiabilisé, il retrouvera vite ses marques.
Parmi les forces en présence susceptibles de marquer des points, notons la présence de Cyril Vayssié (PVP/DEA) ex vice-champion de France déjà « dérouillé » puisque en lice à Magny-Cours pour les places d’honneur. C’est la rentrée de Kévin Ranoarimana (MSKart/DEA), celle d’Eric Confalioneri (Anderson/DEA) qui avait pourtant décidé de prendre une année sabbatique, et plus surprenant du Britannique Carl Kinsey (MSKart/Vm) plus vu en France depuis des années.
Une Coupe de France récompense les concurrents utilisant du matériel hors Div.1. (bicylindres 250cc),Christophe et Jean-Pierre Marlière (MSkart/Rubig-MRT) sont les leaders de ce groupe, mais surprise Pascal Saidi a enfin fait fonctionner son Kawasaki lors du premier round et voudra confirmer.
Les références chronomètriques : La discipline emprunte un des circuits les plus rapides pour ces engins de 100 chevaux. En 2018, le multi-champion Peter Elkman a établi en qualification le record Superkart (1’14’’329’’’). En 2019, le meilleur temps fut de 1’14’’865’ ».
Communiqué Pôle Presse FFSA / Photo MédiaSuperKart
