Après quelques épreuves de kart traditionnel national (Ligue et NSK) et international (Zuera & Adria) qui ont marqué le redémarrage de la compétition, le Championnat de France de Superkart lance à son tour sa saison les 27, 28 et 29 août pour un Championnat très recentré.
Deux épreuves seulement ont pu être reprogrammées suite aux annulations liées au Covid19. La première non initialement envisagée permet de revenir sur le circuit du Vigeant, la seconde se déroulera à Lédenon mi-octobre (9 au 11). Pour ces deux manches, le Superkart est incorporé au programme du TTE, l’opérateur qui devait recevoir la discipline lors de plusieurs manifestations qui comprennent de la monoplace, du Tourisme (Berline/GT) ou encore des protos en courses d’endurance, etc. Pour que la saison qui s’avère courte soit néanmoins complète, il reste à déterminer l’épreuve du Championnat d’Europe suite à l’annulation récente du rendez-vous manceau. Cette épreuve devrait avoir lieu en France probablement début Novembre.
La confrontation bien qu’internationale sera logiquement plus francophone que les années précédentes du moins pour l’épreuve inaugurale d’autant que les Britanniques sont dorénavant sujets à restriction pour leur retour à domicile.
Nouveautés : Cette année, si le temps de roulage global reste identique, les qualifications sont réduites (1 séance) pour privilégier le temps de course. Ainsi 3 courses ont été prévues par meeting. Cette volonté devrait satisfaire les concurrents d’autant plus que cela permettra de compenser le fait que la saison est tronquée en raison des circonstances.
D’autre part, une autre mesure a été retenue. Pour des raisons de sécurité et sous la pression des divers circuits, la France innove en préconisant l’usage du volant extractible. Le classement Gentleman (45 ans et plus) qui a été instauré l’an passé a séduit les participants, il est renouvelé.
Si le plateau est réduit dans ce contexte difficile, nous retrouvons des favoris connus : Le Germain Peter Elkmann (Anderson/VM) est évidemment au premier rang de ceux-ci. Avec cinq titres de Champion de France et quatre de Champion d’Europe dont les deux dernières couronnes acquises l’an passé, infatigable metteur au point, il est devenu un des plus beaux palmarès de la discipline. Son adversaire direct sera son compatriote Andreas Jost (Anderson/VM) Champion 2018 qui a déjà testé son matériel en France, ce dernier tient à répliquer. Pour tenter de s’immiscer il faudra compter sur un fidèle du Championnat et assidûment meilleur tricolore : Alexandre Sébastia (Anderson/DEA). Régulièrement aux avant-postes, il reste le dernier Champion de nationalité Française et a terminé vice-champion 2019.
L’opposition devrait venir de la délégation Néerlandaise (Team Karting Paradise, tous en MSkart/VM) avec notamment Léo Kurstjens de retour au sein de son équipe qui assiste également le Colombien Jaime Zuleta 3è au classement général l’an passé ( 2è Gentleman). Parmi les Français annoncés, prime à Johan Lamalle (MSkart/VM) qui a réussi entre autres performances un exploit à Assen l’an dernier et à Eric Confalioneri (PVP/DEA) qui doit maintenant démontrer ses progrès l’expérience aidant. Il faudra encourager la nouveauté technique de Jean-Pierre Marlière, ex-champion de France, qui s’engage comme pilote-constructeur avec la mise à disposition d’un nouveau moteur monocylindre (Rubig) dont il perfectionne depuis 1 an le rendement.
Le record de la piste en Superkart date de 2014, il est l’œuvre d’Emmanuel Vinuales (1’30’’930’’’). En 2018, lors de la précédente présence de la discipline en Coupe de France, le meilleur chrono a été de 1’31’’017’’’.
Communiqué Pôle Presse FFSA / Photo Médiasuperkart